Novillada de Garlin :
Perera et Mora triomphent
Tomas Rufo : applaudissements et silence
Alejandro Mora : deux oreilles et salut
Manuel Perera : deux oreilles et une oreille
Ovation au dernier piquero, J.M. Gonzalez ; le prix Jean Ducos a été remis à Manuel Perera.
Présents au callejon, Juan Mora et Padilla ;
Six novillos de Pedraza de Yeltes, bien armés et imposants de châssis.
La cape de Tomas Rufo s’orne d’élégance au mastodonte d’ouverture. A la muleta, le cornu se ressent hélas de sa « surcharge pondérale ». À l’autre, Rufo abrège, vu le peu de tonus du vis-à-vis.
Patatras, le 2e Pedraza se fracture la corne gauche. Face à l’extra réserve, noble et pondéré, Alejandro Mora échafaude un bijou de passes veloutées à l’image des aidées par le bas que sculptait tonton en son temps. Splendide l’ouvrage du neveu.
Brave contre les lances, le 3‘‘ de Yeltes s’offre dans la muleta toujours précise de Manuel Perera. L’ultime de la soirée qui a comblé le public fut dédié à une bande de scouts en tenue. Manuel ne rompt jamais. Il se poste dans le berceau, inverse l’axe et pivote.
Le soleil se couchait sur les Pyrénées, lui aussi ravi. Vive le Toreo et que cela fait du bien !
Complet de la jauge sans pass sanitaire,1.000 personnes. 28°7. Bronzing.
Zocato